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11 sept. 2007



Le PIC GABIET
( 2716m)


3 septembre, superbe temps, je me décide à affronter, un sommet qui vu de plusieurs sommets alentours me semblait toujours impressionnant, à cause de sa forme pyramidale et de la raideur de ses versants.



après une montée très rurale, au milieu des troupeaux espagnols qui quittent les estives de Gavarnie (anciens accords internationaux d'échange de pacage en date du 15° siècles)
Les troupeaux passent la frontière au col de la Bernatoire, contournent le lac et descendent vers Bujaruelo, il faut pour
cela la journée.



Au passage j'ai observé les vautours s'attaquant à une vache qui ne pourra pas transhumer...


















plus haut ce fut les marmottes qui se réchauffaient au soleil après une nuit très fraîche, l'herbe était par endroit blanche de gelée.



Enfin aux abords du sommet, les isards, très sauvages, car peu dérangés en ces lieux, s'ébattaient dans un cadre magnifique.


Dans la montée, au dessus de 2500 m, je trouve du génépi de bonne qualité, bien que fané.

Du sommet, la vue est trés étendue, Vignemale par le versant Sud, le cirque de Gavarnie et le secteur des Gabietous, la vallée espagnole de TORLA et d'ARA, au loin le Balaitous, face sud et j'en passe.....

Le pic de la Coume de l'ours
(2863m)


Ayant retrouvé avec plaisir des camarades de la gendarmerie d'ARGELES GAZOST
ce lundi 10 septembre, au refuge de la Glère.

Nous avons marché en groupe jusqu'au refuge PACKE
puis, j'ai décidé depuis le refuge de gravir seul ce pic
austère en cette saison (tres caillouteux et non végétalisé)
et plus de neige.


Quelques difficultés pour trouver le bon itinéraire,
malgré le guide "Olivier" en poche,
après un échec sur la crête de droite en m
ontant,
j'ai trouvé enfin quelques cairns après le passage au dessus d'un laquet à sec.

Un petit pas d'escalade permet finalement d'aborder le sommet sans trop de difficulté.

Très belle vue surtout vers le SUD et l'EST.
(Néouvielh, pic long et lac tourrat, le cirque de gavarnie dans son ensemble, le vignemale,
l'ardiden et le gabizos.
Le pic du midi bien sur au Nord.
Les nombreux lacs du secteur colore un peu cet envir
onnement très minéral.
Le saut du val d'azun

Après 11 ans passés dans le val d'azun,
dans un village où le parapente a deux écoles et
où l'on a vu descendre presque tous les jours des voiles au dessus de nos têtes,


il était presque normal de tenter la descente.

C'est ce que nous avons fait Romain et Moi,
(Benoit étant obligé de repartir vers sa nouvelle patrie,
le Canada)

grace à l'invitation de Michel, président du CERPP
(centre d'entrainement régional de parachutisme et de parapente)


Depuis AUCUN, montée en voiture jusqu'au col de couraduque, marche à pied jusqu'au décollage à l'altitude de 1400m

puis en bi place nous avons chu jusqu'à Bernadette qui nous accueillait avec Michel au ras des paquerettes.



Ce fut un vol d'émotion, car voler au dessus d'un paysage familier est agréable,
mais aussi

impressionnant....
quelques vues de notre descente et notre arrivée.

30 août 2007

lundi 27 aout 2007

Un beau lundi au soleil nous voit partir vers le Hautacam avec l'objectif d'atteindre

le soum de lascours ( 2485m)



Nous passons au large du lac d'Isaby, puis montons vers le col qui sépare le Pic de Lascours et le Pic du Mail de la Sède.





Après 2 heures et 1/2, nous foulons le sommet et taquinons le cairn somptueux qui domine entre autre le lac de Bassiès.















Le panaorama est superbe,
Pic du Midi, Néouvielle, Pic Long, Mt Perdu, Gavarnie, Vignemale, Ardiden, Balaitous, Gabizos, Moulle de Jaut..et bien sur le Montaigu au Nord ouest.




Au retour la tentation fut trop forte, malgré des recommandations...
la baignade fut courte mais bonne parait il !!!



21 août 2007

la breche de TUQUEROUYE et le Pic de PINETA
(région de GAVARNIE et ARAGON)


19 aout 2007



Profitant d'une belle journée prévue par la météo et confirmée par la webcam du Pic du midi à 07h30,


nous sommes partis en famille avec les cousins du Pde C
au barrage des gloriettes

pour une longue et rude journée
qui sera riche en paysages, faunes, flores...


C'était pas gagné au départ, le brouillard à 1600 m était épais, et froid
à peine 10°....Il faut y croire...;













De temps en temps, un coin de ciel bleu apparait, furtif mais prometteur.


Il y a rapidement la séquence, isards, puis vautours, puis marmottes..












le parc national des Pyrénées tient ses promesses, tout comme la météo. On assiste vers midi au déchirement de la couche de nuage, alors que l'on se trouve au pied du couloir de Tuquerouye.





Au col et refuge, c'est l'éblouissement prévu, le mont perdu surprend toujours après la montée froide du couloir.






Les plus en forme gravissent le pic de pineta (2870m)
et assistent aux gesticulations des isards surpris sur la crête.




Le retour sera long, après le soleil, on plonge à nouveau dans les nuées
et l'humidité.



25 juil. 2007


25 JUILLET 2007



Ce fut un plaisir de quitter le col des Tentes
de bonne heure et de bonne humeur,

pour une nouvelle fois, -6ème fois je crois- faire connaître le circuit de la Faja à mon deuxième fils, Romain, son copain, Rémy et la famille de Tatiana qui fête ce jour là ses 16 ans
(elle s'en souviendra je pense...)




le circuit que je propose est long,
certes,
mais progressif
dans la découverte de l'envers de GAVARNIE.
Peu à peu, on chemine dans des lieux sauvages, éloignés de la foule de l'itinéraire de la brêche et du Taillon, que l'on aperçoit souvent pourtant (à l'envers).



Mais la beauté s'offre à nous à chaque étape.

1-La forqueta (2500m)(photo 1)

2-la crête de l'Escuzana (2650m)



3-la plaine et la descente du vallon de salaron (fleurs et isards) (photos 3 - 4 - 5)
4-la Faja dans le sens EST - West et sa sortie sur le cirque du Cotatuero
(photos 6 -7-8)

Tatiana immortalise le groupe de randonneurs




5-Le retour par le col de Millaris, en longeant le Taillon et la brêche de Roland, face sud jusqu'au col d'Escuzana avec le sommet ( 2848 m) s'il vous reste du "jus"




6-puis la Faja de l'Escuzana, plus courte et dominant Bujaruelo jusqu'à la Forqueta.


Cela fait plusieurs fois que je parcours cet endroit magique,
suréaliste par endroit,
paradisiaque, préservé.....
c'est chaque fois différent, le sens de l'itinéraire pouvant être inversé,
la remontée pouvant se faire sur la brêche...
mais chaque fois, il faut compter sur une journée, un dénivellé de 1000 à 1500m et une marche de 8 à 10 heures, voire plus selon l'état de forme de l'équipe et le temps passé à jouer avec les isards et à découvrir les fleurs et les cailloux ( n'est ce pas Laurent)
...